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J’ai cherché à retranscrire la modification artificielle qu’est le maquillage. En jouant sur la superposition de motifs et la différence de couleurs, on révèle et on cache certaines parties. La succession de bandes créé une surface décorative, tel un papier peint, sur lequel on va chercher à
ajouter des éléments de façon à le décorer ou à le mettre en valeur. La superposition de couches et de motifs créé un réel camouflage dans une confusion générale entre le réel et l’artificiel, entre ce qui masque et ce qui révèle. Les nombreux coups de pinceaux dévoilent la couche inférieure tandis que les motifs laissent apparaître tantôt le support, tantôt d’autres couches. Enfin, la mise en abîme du tableau dans le tableau révèle un aspect plus dense du motif, tout en en cachant d’autres, telle une touche finale. Ici le fard est transposé par la peinture, tout se confond dans l’idée de perturber l’oeil et de tromper la réalité.